Devant les sénateurs de la commission du développement durable, la ministre de la mer Annick Girardin a confirmé l’idée d’une « agence » pour « un pilotage fort » des ports français. Elle a aussi indiqué un travail en cours sur la sécurité/sûreté portuaire qui concerne aussi les sites fluviaux « qui sont les moins bien surveillés ».
Lors d’une audition le 3 novembre 2021 devant les sénateurs de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable sur le projet de loi de finances 2022, la ministre de la mer Annick Girardin a rappelé les 175 millions d’euros attribués aux ports dans le cadre du plan relance et indiqué : « L’ambition est de faire de la France le premier port de l’Union européenne. Il faut agir de manière coordonnée. Les grands ports maritimes et les ports décentralisés doivent être vus comme un ensemble avec un pilotage fort qui pourrait être réalisée, par exemple, par une agence des ports français ». Elle a ajouté qu’il revient au Cimer de se pencher sur cette proposition.
Elle a rappelé les objectifs de la stratégie nationale portuaire : reconquête des parts de marché, neutralité carbone, part de 30 % pour les modes massifiés…
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