La FNTR rappelle que les taxes acquittées par les transporteurs routiers dépassent les investissements publics dans les routes. Tout en oubliant le coût des externalités négatives et les objectifs de report modal.
Cela fait un an que le gouvernement a remis sur la table le sujet de la taxation des poids-lourds pour financer les infrastructures de transport. Il ne s’agirait pas du retour de l’écotaxe, basé sur le kilométrage parcouru, mais tout simplement d’une vignette que devraient arborer tous les poids-lourds. Après la catastrophe du pont Morandi, à Gênes, le 14 août 2018, et l’audit publié par le ministère français des transports constatant le mauvais état du réseau routier et indiquant que 7 % des ponts hexagonaux présentent un risque d’effondrement, la question du financement de l’entretien des infrastructures de transport revient plus que jamais à l’ordre du jour. Ce qui conduit la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) à s’alarmer.
« L’État collecte chaque année près de 40 milliards d’euros sur la mobilité des Français, tous usagers confondus, indique la FNTR, dans un communiqué commun avec Transport et logistique de France (TLF).…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?