Les ports intérieurs comme les ports maritimes doivent parvenir à s’intégrer ou à se maintenir dans un tissu urbain où la multiplicité des fonctions - et donc des attentes et des intérêts - peut être une source de tensions et de conflits. Liège s’y emploie en déployant un arsenal de moyens.
Un port intérieur fait partie intégrante de l’histoire de la cité qui l’a vu - ou qu’il a fait- naître et se développer. À Liège, cette interaction reste très visible dans le paysage urbain. Premier port intérieur belge et troisième européen après Duisbourg et Paris, avec un trafic total de 21 millions de tonnes (dont 16 Mt par la voie d’eau) et le passage de milliers de péniches par an, le port autonome de Liège s’étale sur 33 sites d’une superficie totale de 382 hectares et sur treize communes « mouillées » en bordure de la Meuse et du canal Albert.
Le port génère quelque 20 000 emplois directs et indirects, ce qui en fait un pôle économique régional de tout premier plan. Mais ce poids économique ne signifie plus que la ville et ses habitants sont prêts à subir sans sourciller les nuisances, les inconforts et la pollution qui accompagnent l’activité portuaire. Si le port devait l’oublier, les…
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