Le port d’Anvers conduit des projets variés pour atteindre un objectif de neutralité climatique d’ici 2050.
«Il y a une prise de conscience et une volonté autour des transitions écologique et énergétique, il faut changer en profondeur nos fonctionnements, nos modes de fabrication, de pensée », indique Dominique Mathern, représentant du port d’Anvers en France.
L’évolution passe par le branchement électrique des navires à quai, du biodiesel pour les Reach Stackers, ou l’utilisation d’autre biocarburants, ou du GNL, de l’hydrogène, etc. « Il faut se détacher du tout-fossile, trouver des alternatives. Les ports s’y prêtent car ce sont des zones industrielles ». Par exemple, la zone industrialo-portuaire d’Anvers accueille 80 éoliennes en fonctionnement qui peuvent alimenter en électricité les entreprises et l’équivalent de 400 000 familles. « L’objectif est d’en accueillir davantage, jusqu’à 120 ou 140 ».
Il y a la transformation de l’ancien site de General Motors, qui s’étend sur une superficie de 88 hectares, en une plate-forme dédiée à l’économie circulaire, baptisée NextGen District. La volonté est d’y accueillir des start-up comme des grands groupes portant…
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