Depuis sa relance il y a deux ans, Railport Anvers a changé de modèle pour sa recherche d’une efficacité accrue et d’une plus grande part modale pour le rail dans le deuxième port d’Europe. Il reste à traduire la volonté de stimuler le rail en actions concrètes sur le terrain, mais ce pas devrait être franchi prochainement.«Railport Antwerpen » avait vu le jour fin 2013 à l’initiative de quatre acteurs directement intéressés par l’optimisation du rail portuaire sans pour autant -gage de neutralité- faire partie du monde ferroviaire à proprement parler : l’Autorité portuaire d’Anvers, qui détient 65 % de la société, Voka-Alfaport, l’organisation-coupole des entreprises privées du port, l’industrie chimique -fortement ancrée dans le plus grand complexe pétrochimique d’Europe et grande utilisatrice du transport ferroviaire- par le biais de la fédération nationale Essenscia, la société chargée de la gestion de la zone portuaire à la Rive gauche, MLSO.Dans sa première mouture, Railport Anvers se fixait pour objectif principal de trouver une réponse au problème du « dernier kilomètre » portuaire. L’expérience avait finalement tourné court. La volonté de redynamiser le rail n’avait pas disparu…
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