Le coup de frein porté à l’activité industrielle chinoise affecte directement le transport de matières premières, à commencer par le charbon et le minerai de fer en provenance du Brésil ou d’Australie, dont sont gourmandes les centrales électriques et aciéries chinoises. Le BDI touche son plus bas niveau.
Vorace en matières premières, la Chine engloutit 35 % des importations de vrac sec par voie maritime et consomme près de 40 % de la production mondiale de métaux. Étant donné la forte dépendance de ce marché à la demande chinoise, « le vrac sec devrait être le plus durement touché », indique le Bimco (Baltic and International Maritime Council) dans une réactualisation d’un premier état des lieux réalisé il y a quinze jours (Global shipping holds its breath as the coronavirus continues to spread). Le virus porte en effet un coup de canif supplémentaire au segment, que la mise en œuvre de la réglementation de l'OMI 2020 et le…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?