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Les transporteurs fluviaux souhaitent davantage de soutien au report modal et des investissements dans les infrastructures. Prêts à financer par un péage la chatière du Havre, ils s’engagent pour la relance des conteneurs à Fos.
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La question du passage portuaire figurait en bonne place dans le discours tenu par Didier Léandri, président délégué général du Comité des armateurs fluviaux (CAF) en clôture de l’assemblée générale de cette organisation le 21 juin 2018. À cela une explication : la baisse des parts de marché du transport fluvial dans les deux principaux ports français que sont Marseille et Le Havre est une préoccupation majeure pour les transporteurs fluviaux. Le CAF salue par exemple l’annonce par le gouvernement du renouvellement de « l’aide à la pince », le dispositif permettant de compenser le surcoût de manutention que subit le transport combiné, qu’il soit ferroviaire ou fluvial. Une enveloppe de 25 M€ par an pendant cinq ans a été débloquée, qui s’appliquera à partir de 2019 pour les transports effectués en 2018. Mais les trafics de 2017 bénéficieront-ils d’une aide au report modal ? La question préoccupe les opérateurs, affirme Didier Léandri : « Il faut assurer la transition pour l’année 2017 pour éviter le jeu de yoyo, car la visibilité est une question importante pour nous. »
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