Le plan de résilience du gouvernement comprend un volet qui concerne les entreprises du secteur des transports mais des concertations doivent préciser les mesures concrètes notamment pour le fluvial. Pour ce mode, la difficulté inédite de la flambée actuelle des carburants réside dans l’ampleur, la vitesse et la volatilité des fluctuations des prix.
« Jusqu’à la hausse que l’on connaît depuis plus de deux semaines, on considérait que la part du carburant dans le prix du fret était de 20 à 25 %, aujourd’hui, on est entre 35 et 40 % soit presque le double. Avec cet indicateur, on comprend le manque à gagner pour le transporteur fluvial et la nécessité de trouver une solution à la hausse et à la volatilité des prix des carburants », explique Christine Morel, présidente de la commission « fluvial » de TLF.
Pour cette responsable, « même si la loi nous y autorise, il ne paraît pas forcément opportun de répercuter l’intégralité de la hausse sur les clients, chargeurs, ou donneurs d’ordre, car cela peut aussi freiner l’ensemble de l’activité économique du pays. Il existe plusieurs options possibles. Toute aide est bonne à prendre mais elle doit être en rapport…
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