Pour les deux élus: « Le transport de marchandises est l’angle mort des politiques de mobilité et sa décarbonation est une problématique à plusieurs facettes. Sa transition environnementale n’appelle pas une réponse unique, mais doit s’appuyer sur plusieurs leviers ». Ceux-ci sont l’objet de 40 recommandations qui s’articulent autour de 4 axes : « massifier sans opposer » (qui signifie : « loin de vouloir opposer les modes de transport, il est nécessaire de tirer le meilleur parti de leur complémentarité »), « limiter les nuisances liées au transport routier de marchandises », « surmonter les divergences et les incertitudes relatives à la décarbonation du transport routier de marchandises », « réinventer le transport urbain de marchandises et sensibiliser les consommateurs du e-commerce à l’impact environnemental de leur livraison ».
Les propositions donnent une large place aux deux modes massifiés : lancer un plan d’investissement massif de régénération et de développement des réseaux ferroviaire et fluvial ciblé vers les infrastructures les plus stratégiques (n°1), augmenter le montant de l’aide à la pince pour compenser les surcoûts liés aux ruptures de charge avec l’objectif d’atteindre 80 millions d’euros par an (n°2), revoir et assouplir les modalités d’allocation des sillons par SNCF Réseau, dans le but d’offrir une meilleure qualité de service aux opérateurs de fret (n°7).
Le « verdissement » n’est pas oublié avec la proposition n°8 : renforcer le renouvellement de la flotte fluviale en supprimant le plafond de 100 000 euros d’exonération des plus-values réalisées lors de la cession de bateaux de navigation intérieure affectés au transport de marchandises.
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