Les Pays de la Loire savourent le fruit de leur lobbying. La Commission européenne propose le raccordement du port de Nantes-Saint-Nazaire aux grands axes de transports européens pour assurer une meilleure accessibilité du premier port de la façade Atlantique aux grands réseaux de transport européens.
Ce n’était visiblement pas une mince affaire. Depuis 2016, l’ex-président de la région des Pays de la Loire, Bruno Retailleau, puis Christelle Morançais, présidente de la région et le bureau de représentation régionale à Bruxelles sont, soutenus par la commission de l’Arc Atlantique, montés au créneau pour convaincre la Commission Européenne d’intégrer le grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire (GPMNSN) dans les schémas de transport européens. Ce qui a fait la différence ? « On leur a présenté le port, qu’ils ne connaissaient pas. Notre vision pour son développement et celui du territoire », explique Sébastien Pilard, vice-président de la région Pays de la Loire, en charge de la croissance bleue et du développement international. Méconnu le GPMNSN ? Il ne figurait pas, en tout cas, sur la carte des neufs corridors de transport européens. « Les…
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