L'association note que « dans l’Est, les basses eaux, qui se sont prolongées sur les bassins du Rhin et de la Moselle, ont sans doute entraîné un certain report de la voie d’eau vers le rail. L’activité n’a globalement pas été mauvaise pour de nombreux secteurs et le rail a dû en tirer parti ».
Dans le contexte de l’intermodalité, le ferroviaire gagne en intérêt et en réalité dans les ports intérieurs, en tout cas pour ceux qui disposent des infrastructures nécessaires. Il s’agit d’assurer le développement du port, d’agrandir son hinterland, d’offrir davantage de solutions aux chargeurs. Le ferroviaire favorise aussi les coopérations entre les ports intérieurs et maritimes.
Enfin, les liaisons ferroviaires de la « nouvelle route de la Soie » mises en place par la Chine pour relier l’Europe par trains arrivent à Duisbourg, à Liège, à Dourges. Arriveront-elles bientôt à Strasbourg ou dans d’autres ports intérieurs français ?
- Le transport ferroviaire contribue à développer l’hinterland des ports
- Alain Lefebvre : « Les ports intérieurs intègrent la logistique ferroviaire »
- La répartition modale aura tendance à favoriser le rail
- Les ports intérieurs, escales naturelles de la « nouvelle route de la Soie » ?
- Ports intérieurs belges : le rail se cherche une voie
- Des granulats du wagaon au bateau
- À Strasbourg, ferroviaire et fluvial se complètent
- La Rochelle : le ferroviaire atteint une phase de maturité
