Entretenir et développer le réseau fluvial aux Pays-Bas est, comme ailleurs, d’un coût élevé et entre en concurrence avec la nécessité de prévoir tout risque d’élévation des océans dans le contexte du changement climatique dans un pays où 60 % de la superficie serait régulièrement inondée sans ses dunes et digues.
Aux Pays-Bas, la navigation intérieure a transporté près de 360 millions de tonnes de marchandises en 2018. Un tel résultat ne serait pas possible si les Néerlandais n’avaient pas développé un réseau fiable capable d’absorber de tels volumes. Mais entretenir un tel réseau tout en continuant à le développer est une affaire très coûteuse.
Entretenir ce réseau, dont des maillons essentiels datent de plusieurs décennies, et le développer en l’adaptant à l’évolution de la navigation intérieure constitue aussi pour les Néerlandais un enjeu de toute première importance. Mais le défi a cessé de se résumer à l’aspect purement technique de la construction d’œuvres d’art et d’infrastructures. Écologie, climat, mobilité, transition énergétique et innovation technologique, fluidité d’un trafic croissant, réduction des nuisances… sont autant de paramètres…
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