Entretien avec Mathieu Blanc, qui dirige l’activité fluviale du groupe Sogestran. La situation du transport fluvial est très variable selon le type de marchandise considéré. Un risque de pandémie avait été identifié par le groupe comme un sujet à traiter depuis le H1N1 de 2009 et des travaux conduits pour tenter d’y faire face.
NPI : Dans le contexte de crise sanitaire, la demande de transport se maintient-elle ? Certains trafics sont-ils plus touchés que d’autres ?
Matthieu Blanc : Dans cette situation inédite, qui n’avait été prévue par aucune entreprise, nous avons décidé de poursuivre nos transports. Notre niveau d’activité correspond à celui de l’ensemble de l’économie française.
Dans le domaine de la chimie et du pétrole, par exemple, l’activité se poursuit, donc nous continuons à transporter. Pour les produits pétroliers, nous sentons que la baisse de la consommation française va avoir un effet sur les transports ; nous nous y adapterons. Pour les céréales, le transport fluvial marche fort. Les coopératives avaient prévu de vendre à l’export : ces ventes se font, et l’activité est en phase avec ce qui avait été annoncé. Nous connaissons une belle…
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