En Belgique, la navigation intérieure manque de bras et de têtes. Deux écoles assurent la formation des jeunes tentés par la profession, mais le nombre d’élèves qui suivent cette filière est loin de répondre aux besoins. De nouvelles initiatives doivent contribuer à combler le déficit.
La navigation intérieure belge sera confrontée dans les années à venir à un manque de plus en plus aigu de main-d’œuvre. La forte croissance attendue du transport par la voie d’eau (une hausse projetée de 63 % d’ici 2030), le développement de nouveaux trafics (palettes, terres, déchets, distribution urbaine, etc.), le besoin en nouveaux profils qui en découle, la transition en cours au niveau des modes d’exploitation (les armements et leur personnel salarié remplaçant de plus en plus souvent les bateliers indépendants, la navigation en continu), la revalorisation de réseaux de plus faible gabarit, le vieillissement accéléré de la population professionnelle actuelle…
Tous ces facteurs se combinent pour créer une forte demande en personnel qualifié face à un marché de la formation et de l’emploi qui peine à suivre la cadence. D’autant que d’autres secteurs (dragage, soutage,…
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